Pendant ce temps, le PCF bien rajeuni aura planché sur les grands dossiers qui préoccupent les Français, avec cette volonté de donner un contenu clair à ce que nous pouvons proposer comme alternative à l’aube d’une rentrée où Macron nous promet la ceinture et l’effort de guerre.

Certes, Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, passe très bien dans les médias, mais il n’est pas seul, loin s’en faut, avec de jeunes et brillants militants comme Léon Deffontaines, 28 ans, né à Amiens dans la Somme, issu d’une famille d’agriculteurs, élu par la direction du PCF comme tête de liste aux prochaines élections européennes. Et il y en a bien d’autres que je cite souvent comme Amar Bellal, 45 ans, responsable de la commission écologie du PCF et Ismaël Dupont, 40 ans, secrétaire de la Fédération du Finistère du PCF, qui sait allier la culture, les voyages et un travail de terrain passionné dans sa ville de Morlaix.

Et il y en a bien d’autres.

Ils ne seront pas chéris des médias où nous ne les retrouvons quasi jamais dans les émissions politiques et culturelles de la TNT, hormis Ian Brossat qui a pu, dans le cadre de ses fonctions d’adjoint au logement capable d’imposer des HLM dans le 16e arrondissement de Paris, briser le plafond de verre médiatique imposé aux communistes français.

Nous savons que nous aurons toujours les médias contre nous, mais nous avons une force que les autres n’ont pas, celle de la conviction de militants qui savent se prémunir contre le carriérisme facile offert par un système retord qui éloigne les élus de la réalité du terrain de la vie.

Rien n’est jamais joué en matière, mais, après des années de doute, le PCF reprend des couleurs avec de nouvelles générations qui regardent devant eux et savent tenir compte des leçon du passé.

Ils ont toute ma confiance.