Il y en a plein d’autres comme lui avec qui, nous, communistes, travaillons sans que cela soit une gêne quelconque.
Ne l’oublions pas, ce qui fait le succès essentiel de Ruffin, c’est son talent consacré au 7e art, comme certains de mes camarades comme Gilles Perret, Mourad Laffitte et bien d’autres.
Pour avoir fait un reportage dans les Hauts de France, j’ai compris ce qu’il représentait pour beaucoup de gens simples et en souffrance.
On peut faire un bon bout de chemin avec lui sans pour autant se laisser piéger par son populisme "rose" parfois un peu agaçant, parfois charmeur, jamais méchant…
Je sais que de nombreux communistes du Nord l’aiment beaucoup.
La social-démocratie, quand elle est honnête, n’est pas un "gros mot", sinon il n’y aurait jamais eu le Front Populaire, le CNR et 1981, pour prendre ces dates fortes de l’histoire où la gauche française, dans toutes ses composantes, a joué un rôle historique positif pour l’histoire du pays.
Plutôt que d’hystériser les rapports avec le reste de la gauche, certains de mes camarades devraient s’atteler en priorité à faire en sorte que le combat pour les Jours Heureux que dessine l’orientation du congrès du PCF soit mieux compris et permette un élargissement de la base révolutionnaire de la gauche française.
C’est un combat permanent qui a aussi son écho au sein même du PCF traversé par des courants de pensée différents qui se résout comme dernièrement par le vote démocratique et clair des adhérents.
Alors oui, la gauche peut l’emporter demain, sur la base de l’honnêteté des rapports entre les forces progressistes du pays qui ne s’arrêtent pas à un Ruffin ou à un autre, mais constituent la nécessaire fraternité que nous devons cultiver pour gagner contre les monstres qui nous gouvernent et les voyous de l’extrême droite qui attendent leur tour pour écraser la République sociale et démocratique pour laquelle nous nous battons.
Commentaires