La décision majoritaire de présenter un candidat à l’élection présidentielle avec Fabien Roussel a été l’occasion de mettre le parti communiste avec son identité sur le devant de la scène politique.

Cela a permis un enthousiasme chez les communistes, le retour de certains qui l’ont délaissé pendant une longue période et l’afflux de nouvelles adhésions malgré le non-respect par certains d’entre nous de la décision majoritaire de renouer avec l’indépendance du PCF et l’affirmation d’une identité communiste.

Le chemin a été long et difficile, mais le résultat est là : la reconnaissance de l’identité communiste et sa différenciation des mouvements gazeux dans lequel le parti a été plongé pendant plus de 20 ans.

Les interventions de Fabien Roussel durant la campagne électorale, ses passages dans les médias ont réaffirmé dans l’espace public la réappropriation du PCF par ses adhérents.

La préparation de notre 39e congrès, les discussions entre communistes ont permis à la base communiste de réunir plus de 81,92 % de voix.

Malgré ce résultat, certains continuent de contester la souveraineté des communistes, d’en finir avec la période où les choix étaient dictés par l’extérieur du Parti.

Le résultat obtenu n’est pas un hasard…

Il constitue une rébellion des communistes longtemps bâillonnés au nom de l’union à tout pris ressemblant au scénario Italien qui eu pour conséquence le délitement du PCI dans des mouvements gazeux et l’arrivée au pouvoir des fascistes à la tête de l’État Italien.

Ce résultat permet aujourd’hui aux communistes de persévérer dans la préparation du futur congrès avec toutes celles et tous ceux qui veulent reconstruire notre parti, quelques soit leur choix lors du vote sur les textes.

Reconstruire est belle est bien notre projet pour affirmer notre identité de construire les rassemblements nécessaires pour une France des Jours Heureux.

D’où la volonté de la majorité communiste d’organiser notre parti pour faire face aux défis auxquels nous sommes confrontés.

Il est indispensable de respecter cette volonté et lui donner d’autres prolongements en nous donnant des formes d’organisations et de travail qui vont dans ce sens avec un principe fondamental :

Le respect de la souveraineté des communistes et les respect de la décision majoritaire par tout les membres du parti quelques soit leurs responsabilités ou leurs mandats électifs.

Si nous partons de ce principe, il y a besoin de revoir nos formes d’organisations et d’en finir avec les assemblées générales qui ne permettent qu’à quelques-uns de prendre la parole, ce qui entrainent ou l’acquiescement ou le silence.

Regardez la situation des partis qui fonctionnent avec ce mode d’organisation : Délitement pour certains d’entre eux ou la soumission à la dictature individuelle de leur « chef ».

Nous avons besoin de fonctionner avec des cellules, des sections et des fédérations.

De même qu’il y a besoin de revoir l’organisation de notre direction nationale.

Un comité national ou conseil national regroupant des camarades proposés par leurs fédérations et approuvés par le congrès.

Les membres ne doivent pas dépasser les 121 membres en respectant l’égalité Hommes/Femmes, la participation de camarades issus du monde du travail et des entreprises, des camarades représentatifs de la jeunesse.

Un exécutif National composé d’une quinzaine de membres issus du conseil ou comité national avec parité Hommes/femmes.

Un Secretariat composé par

• Le ou la secrétaire national(e)
• Le ou la responsable du secteur Financier
• Le ou la responsable de l’organisation de la vie du Parti
• Le ou la responsable du secteur internationale
• Le ou la responsable de l’activité dans les entreprises

Avec ces formes d’organisations, nous pouvons et devons redonner la souveraineté des communistes et leur réappropriation de leur parti.

C’est le sens qui s’inscrit des résultats sur les textes et qui permet de passer de la rébellion à la reconstruction.