Une approche marxiste argumentée du dossier des retraites était proposée au public pour démontrer que la retraite à 60 ans avec une pension à taux plein garantie était possible pour des carrières complètes allant de 18 à 60 ans si l’on prend en compte les cotisations pour les périodes de non travail (chômage, formation, études supérieures, congé parental, maladie, invalidité...).
Le problème des retraites ne porte pas essentiellement sur les dépenses comme on voudrait nous le faire croire, mais surtout sur les recettes.
Souvenons-nous des 80 milliards de dividendes octroyés aux actionnaires en 2022, des 150 milliards d’aides publiques octroyés aux entreprises chaque année.
Travaillons à la baisse du taux de chômage qui ferait rentrer 20 Milliards s’il était porté à 7,4 %, à l’augmentation des salaires de +3,5 % qui ferait rentrer 6,5 Milliards dans les caisses, à l’élargissement de l’assiette des cotisations qui intégrerait les primes, l’intéressement etc …
Il était rappelé dans le débat que les exonérations de cotisations sociales représentaient à elles seules 66 Milliards et que si l’égalité Homme/Femme était imposée, cela rapporterait également 5,5 Milliards.
Démonstration était faite qu’une autre réforme pour une retraite à 60 ans avec 75 % du dernier salaire était financièrement possible et humainement nécessaire.
La brutalité des représentants du capital qui voudraient imposer une réforme à la hussarde en quelques semaines seulement nous impose d’être conscients que la mobilisation doit être à la hauteur des enjeux avec déjà une multiplication de grèves et d’actions le 19 janvier prochain et avec des millions de personnes dans les rues.
L’alternative existe, l’opinion y est favorable, l’unité syndicale s’est créée, alors ACTION !
Commentaires