SI l’on faisait le décompte, on trouverait dans les 1700 qui ont renoncé immédiatement à leur candidature une majorité de militants communistes.
Normal, puisque avec 50 circonscriptions, ils sont réduits à une portion congrue qui ne tient compte ni de leur influence réelle ni de leur force militante en région.
Normal puisque cet accord il a fallu durement le négocier alors qu’on pretendait d’abord nous en exclure en exigeant en préalable un acte de contrition.
L’épisode de Venissieux qui se solde par le retrait d’un candidat qui s’est gagné une majorite contondante en matière d’opprobre publique, est un épiphénomène qui ne doit pas masquer l’essentiel : principe de réalité et lucidité politique obligent, les communistes misent toujours sur l’espoir du plus grand nombre des exploités.
Même le plus petit espoir, même parfois le plus compliqué des espoirs, seule manière de le faire grandir et se régénérer en redonnant du grain à moudre au mouvement social.
En matière de dignité et d’honnêteté politique, surtout en temps de grand magouillage électoraliste, les communistes n’ont de leçon à recevoir de personne.
En cent ans d’existence, ils ont appris à "avaler les couleuvres" et à les digérer encore plus vite, à "prendre de la hauteur" en gardant les pieds sur terre.
En fait, cette étrange famille de combattants de la politique a le courage de ne jamais s’avouer jamais vaincue, même et surtout en temps de défaite, ce qui n’est jamais qu’un moment à transformer.
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